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Une histoire d'attaques de panique.

mariefeyte

Dernière mise à jour : 27 oct. 2024

Il fût un temps où ma vie n'avait plus de saveurs.

J'évoluais dans un monde qui avait perdu ses couleurs.

L'angoisse habillait mes heures.

Durant plusieurs mois aller travailler m'était devenu impossible.

Je réalisais les actes de la vie quotidienne à minima.

J'évitais de prendre la voiture, j'évitais les magasins, je n'allais plus au cinéma, je déclinais les invitations.

Oppressée, je vivais dans la crainte permanente de cette épée de Damoclès qui s'abattait sur moi sans prévenir.

Une obsession m'habitait : ne pas finir aux urgences, ne pas être mise sous traitement chimique pour lequel on ne me demanderait pas mon avis.

Comment continuer à vivre de la sorte ?

J'ai pensé haut et fort que j'aurais préféré avoir un cancer, une maladie clairement identifiée, pour laquelle il existe des traitements ciblés.

Je voulais que la souffrance s'arrête sans savoir comment m'y prendre pour cela.

Je voulais retrouver les couleurs de la vie.

J'étais prête à emprunter des chemins que je n'aurais jamais regardés.

J'étais prête à vivre des expériences inconfortables.

J'étais prête à consentir beaucoup d'efforts pour traverser cette zone d'ombres et retrouver la lumière.

J'ai dû apprendre à me poser, à respirer, à me reconnecter à mon corps.

J'ai appris qu'il était mon allié et qu'il ne jouait jamais contre moi.

J'ai dû affronter mes failles, m'enfoncer sur un parcours menant à moi-même.

Des hauts, des bas, des hauts et encore des bas, mais ne jamais abandonner.

De petits pas en petits pas, soutenue par l'amour de mes proches, une volonté sans faille et des thérapeutes qui m'ont offert une épaule sur laquelle m'appuyer, j'ai retrouvé la lumière et les couleurs.

La lumière a gagné en couleurs et les couleurs on gagné en luminosité.

Sur ce parcours j'ai appris que nos souffrances nous permettent d'aller contacter avec des ressources que nous n'avions pas conscience de posséder.


Et si c'était à refaire?

Honnêtement, je ne suis pas sûre que je signerai mais je n'ai aucun regret d'être passée par là.

 
 
 

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